Lundi 16 février, un compagnon sans papier est contrôlé à Marseille. Aussitôt (l’administration peut donc être rapide !) la police de l’Air et des Frontières perquisitionne sa chambre dans la communauté.
Le lendemain, le responsable est convoqué pour « quelques questions ». En fait dés son arrivée, il est placé en garde à vue (décidément rapidité et efficacité…) durant six heures. Le jour même suite au refus de celui-ci de dénoncer les résidents, une nouvelle perquisition a lieu avec saisie des dossiers administratifs des compagnons.
L’indignation et la solidarité ne se sont pas fait attendre. D’Arles à Nice les communautés Emmaüs du Sud-Est ont décidé d’une seule et même voix de fermer leurs portes afin de protester énergiquement contre cette atteinte à nos valeurs. En effet, le manifeste Emmaüs met en exergue l’accueil inconditionnel des personnes défavorisées quels que soient leur origine, religion ou situation administrative. « Servir premier le plus souffrant » a toujours été le crédo de l’abbé Pierre qui s’est toujours battu pour ne faire aucune différence face à l’exclusion.
C’est au nom de ce principe que nous vous demandons, clients, donateurs et toutes personnes solidaires des actions Emmaüs contre l’exclusion de manifester votre solidarité en venant en masse signer les pétitions qui seront mises en place dans chaque communauté.
S’attaquer à Emmaüs c’est s’attaquer aux plus pauvres…
N’acceptons pas l’inacceptable !
Source : http://emmauspr.over-blog.com/article-28085168.html
